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Texte/

Jean Luc Lagarce

Mise en scène/

Jonathan Mallard

Une nuit d'orage dans la campagne française, 1994.
A moins qu'on ne soit en 1930. Ou en 2015.
Rien n'a vraiment changé.
Le genre de famille où l'on ne parle pas.
Quelques grésillements s'échappent du tourne-disque, des voix de femmes, une chanson, toujours la même, celle-là qu'on connaît par cœur et qui pourtant nous trouble encore.

Ce soir on en vient à espérer la pluie un peu plus fort.
La pluie oui, celle-là qui apaise.
On crie, on suffoque, on martèle de nos poings nos poitrines.
Le jeune frère est de retour. Il meurt. Il dort peut être.
Le grand procès peut commencer. Le deuil aussi.
Les sorcières et les hyènes entament leur ronde.
Nos sœurs et nos mères. Et les mères de nos mères.
Olga, Macha et Irina, et les Atrides encore, nos dragons mythologiques,
ceux-là qui nous terrifient et nous donnent notre force tout à la fois.

Rien de plus que la mort d'un jeune homme dans une maison de femmes. Rien de moins.
Alors les éclats de rires et les danses. Alors le bois, l'eau et le vent.
« Se perdre. Être perdu. On se retrouvera bien. »
C'est ce que nous propose Jean-Luc Lagarce à la veille de sa propre mort.
Nous confronter à nos arrangements, nos mensonges, les faire voler en éclat, s'y blesser peut être, mais se rapprocher de notre vérité.

Distribution/

Julie Houbart

Rebecca Pierrot

Clara Rebeirot

Lauren Sobler

Claire Taillefer

 

J ETAIS DANS MA MAISON ET J ATTENDAIS QUE LA PLUIE VIENNE/

JEAN LUC LAGARCE

 

 

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